Né en 1981 à Orléans, Benoît Havard commence à dessiner et à peindre à l’âge de six ans. Enfant, sa mère l’emmène dans les galeries d’art et les musées où il est attiré par des œuvres énergiques comme celles du paysagiste français Michel Jouenne.
En 1998, il s’inscrit à l’École des Beaux-Arts de Cherbourg, où Lejeune et Valadié deviennent ses professeurs. À 19 ans, il peint à plein temps, explorant d’abord l’aquarelle lors de voyages au Maroc, puis se familiarisant avec la peinture à l’huile et au couteau.
Aujourd’hui, Benoit Havard crée des paysages urbains oniriques et lumineux qui rayonnent de chaleur et d’énergie.
L’artiste puise son imaginaire dans ses voyages. Il photographie d’abord des scènes urbaines réalistes, puis en extrait toute la puissance émotionnelle. « L’idée est d’intégrer le sujet dans mon propre univers », explique-t-il.
Ses peintures sont des œuvres spontanées, fondées sur l’étude de la lumière et des contrastes plus que sur la minutie des détails. Sous un coup de couteau vif, jouant avec la transparence, les stries et les fondus pour créer texture et mouvement, New York, Londres ou Paris apparaissent dans leur forme la plus pure et saturées de couleurs. L’harmonie qu’il crée, des couleurs chaudes aux gris bleutés, pousse lentement ses créations vers l’abstraction.