Dominique Régnier saurait-il faire chanter les “cailloux” ?
Dompté par un savoir de maitre, le marbre (noir de Golzinne issu des carrières du hameau belge éponyme) ne lui résiste plus ? Si, toujours. Sa tentation de révéler la beauté du corps, la sensualité, parfois provocante, l’accompagne, guide ses outils, de pièce unique en pièce unique, inlassablement, obstinément.
Voici pour lui, contemporain à souhait : “L’art est, comme la prière, une main tendue dans l’obscurité, qui veut saisir une part de grâce pour se muer en une main qui donne”. (Franz Kafka)